samedi 10 mars 2012

La journée de la femme





Tout vient à point à qui sait attendre... me voilà de retour ! Il y a tellement d'hommes dans ce corps, qu'il devenait vital que je m'en extirpe. De toute façon les femmes ont toujours eu de l'avance sur les hommes... il y a bien quelques gourdasses, mais à même QI la femme reste inéluctablement supérieure de par son intelligence... oui parce que de par son physique c'est moins vrai ! Elle est plus gracieuse, plus élégante, plus douce... jusqu'à ce que son mari lui brise la mâchoire et quelques côtes pour n'avoir pas rapporté du marché la bonne variété de pomme... celle qu'il aime tant ! Et bonne pomme que tu es (oui c'est une rime pauvre !), tu t'excuses même de cette honteuse erreur !
Cette introduction me rappelle une petite anecdote fraîchement vécue : Mère célibataire d'une quarantaine d'année, séparée d'un mari violent qui séjourne en prison pour avoir conduit sans permis, elle élève ses deux enfants de 6 et 10 ans dans un appartement HLM. Elle redoute le jour de sortie du dit mari, se rappelant les marques d'affection que même le temps n'a pu effacer de son corps ! Tellement effrayée par son tortionnaire, que chaque soir, avant de se coucher, elle place son meuble de télévision juste devant sa porte d'entrée... cette alarme de fortune peut, pense-t-elle, lui faire gagner quelques précieuses minutes... Imaginer la terreur quotidienne que vit cette femme pour en arriver là ! Malheureusement, moins d'un mois après sa libération, voilà que ce furieux parvient à mobiliser sa proie sous le poids de sa sauvagerie... Ce barbare sanguinaire a frappé cette femme, sur le sol de sa cuisine, par plus de dix coups de couteau, sous les yeux de sa fille aînée, pendant que le plus jeune se cachait sous son lit. À chaque nouvelle entaille, cette mère tentait de retenir la lame qui lacérait sa chair ; mais son bourreau lui sectionnait les deux premières phallanges lorsqu'il retirait l'arme de son corps meurtri. Dans un élan de survie, elle parvint à l'étourdir, le temps de rammasser ses huit bouts de doigts et de s'enfuir dans la rue.

Alors !? Sympa non ?! Cette histoire nécessite tout de même quelques précisions. D'abord ce n'est pas une légende urbaine ou une histoire de comptoir ; nous travaillions ensemble avant cette tragédie. Son absence du mardi, puis du mercredi, puis du jeudi, sans le moindre signe de vie, a fini par nous inquiéter ! Les coups de couteau sont passés à quelques centimètres des différents points vitaux... elle est passée à deux doigts de la mort... enfin huit pour être exact ! Ses enfants sont en pleine forme : l'aînée s'oriente vers une carrière de dépressive chronoque à tendance sucidaire, alors que le plus jeune sera probablement l'incarnation de Dexter (après la carnage, la cuisine familiale ressemblait très nettement au conteneur où est né ce charmant tueur en série). La mère garde quant à elle quelques souvenirs à vie de cette visite improvisée ; plus d'une dizaine de coups de couteau dans le torax et le cou, sans compter les, un, deux, trois... sept, huit doigts greffés ! Tous n'ont pas tenu, mais pour les plus tenaces, ils bougent... un peu. C'est pas comme si elle en avait vraiment besoin !
Et le mari dans tout ça ! Ce sale fils de proxénète ! Oui, je revisite nos insultes car je les trouve un peu inexactes ; car si on y réfléchit bien, les putes, elles ne font pas ça par plaisir ! Non, non, je vous assure... jamais ! N'en déplaise à tous ces porcs, elles font ça contre leur gré, pour vivre (ou survivre) ! Je vous laisse imaginer l'état des clients qui sont obligés de payer pour assouvir leurs vils instincts...
Je vais te défoncer !!
 
...et ensuite vous viendrez me dire si vous, vous prendriez plaisir ! Pour conclure, le proxénète ressemble davantage que la pute, à la plaie purulente de nos bas quartiers, que nous souhaiterions éradiquer. Éradiquer, mais avec autant d'élégance que l'exige l'exercice d'un si beau métier... par infection mortelle suite à l'introduction de cure-dents en fer rouillé (ça n'existe pas mais il faudrait en inventer pour l'occasion) dans tous ses orifices, car c'est à peu près la douleur que doivent ressentir ses captives lors de leurs sacrifices. Mais revenons-en à notre sujet premier, le mari ! Qu'a-t-il bien pu faire lorsqu'il a repris connaissance ?! Eh bien vous ne me croirez peut-être pas, mais submergé par le remords il a décidé de se suicider... au Paic citron ! Après quelques bulles on lui a purgé l'estomac, mais rien de plus... Cet acte risible me laisse soupçonner le pire. Conscient de son avenir incertain, causée par l'insoumission de la fuyarde, il s'est imaginé pouvoir adoucir le futur jury d'assise, en plaidant le désespoir ! « J'ai même voulu mettre fin à mes jours ! ».

Pour tous ces répugnants salopards, et pour notre plus grand bonheur à toutes, je propose une courte gamme de suicides, à la fois efficace et originale, car il m'attriste de ne pouvoir les aider moi-même à crever la gueule ouverte :

  • Sur une aire d'autoroute, s'accrocher les pieds à une boule de remorquage et attendre patiemment que toute la petite famille est finie de pisser.
  • Taillader l'ensemble de son corps avant de se jeter dans un nid de fourmis carnivores.
  • Se pendre par les pieds avec la tête dans l'eau... épuisement = noyade
  • S'installer à mi-cuisse sur un rail de chemin de fer, et patienter...


Je ne sais pas combien d'années cet immonde bâtard va moisir derrière des barreaux, mais j'ose espérer qu'il sera sodomisé par les détenus puis éviscéré vivant inculpé pour meurtre et non pour tentative de meurtre... car cette femme n'est pas en vie parce qu'il ne l'a pas tué, mais parce qu'elle ne s'est pas laissée assassiner ! La nuance est considérable ! Au regard de ses mutilations, elle devrait être six pieds sous terre, mais elle a survécu...


Cette charmante anecdote m'est inspirée par la journée de la femme. Une seule putain de journée dans l'année ! Alors savourez-la Mesdames ! Une journée où monsieur décide exceptionnellement de faire la vaisselle, la lessive, ou de ne pas vous tromper ! J'ai lu pour l'occasion quelques blogs de mes consœurs, parfois révoltés, parfois insouciantes... et je me laisse aller à oublier un temps qui je suis, et d'où je viens... moi aussi je veux jouer... alors je m'invite chez Céleste, sans la moindre gêne...


11 réponses à tes questions :

1- Si je devais avoir un super pouvoir, je pourrais castrer n'importe quel porc d'un simple sourire. Une bonne occasion pour moi de retrouver enfin le sourire !

2- Ce ne sera pas pour aujourd'hui...

3- Un voyage au Pérou. Une colique frénétique et quasi incontrôlable. Un restaurant, le plus proche... de l'autre côté de la rue, mais je ne sais pas si j'y parviendrais à temps. Un arrêt forcé en plein milieu de la rue, sinon c'est le drame ! Des sueurs froides... Un petit restaurant, ouvert ou fermé, on ne sait pas ; une fois entré je demande les toilettes... mais dans le petit local qui précède celles-ci, le personnel joue aux cartes, ou dort. Des toilettes juste de l'autre côté de cette porte... Ah non ! Pas de porte ! Mais pas le choix... Je me résigne et l'incontrôlable surgit dans toute sa splendeur, comme un orchestre de cuivres dans une fosse septique. Ils sont là ! Juste là ! À chaque répit, je les entends parler... puis plus rien ! Il me faudra ressortir... la tête baisse et le regard fuyant. Merci pour votre hospitalité.

4- La nouvelle génération de môme a une fâcheuse tendance à « tiper » pour ponctuer leurs phrases. Le prochain qui ose, je fais bouger sa langue par mon chien !

5- L'insulte : Fils de proxénète cryptorchidien. Pas forcément facile à placer...

6- « Meurs ! Pourriture communiste ! »

7- Il y a quelques années, sur la ville de Parcelles, mon fils est rentré de l'école en me racontant une histoire surprenante. Pendant que sa maîtresse écrivait au tableau, un de ses collègues est entré discrètement dans la classe, en faisant signe aux enfants de se taire... il s'est approché de leur maîtresse et l'a embrassé dans le cou... il s'est pris ce que l'on peut appeler « une claque réflexe ». Peu concluant comme technique de drague... Il a été changé d'école l'année suivante, avis aux amatrices !

8- Si c'est un rêve, je dirais sans hésiter les îles Galapagos...

9- Nou la Blogfish, nouvelle star du porno.
      Rubrique: creampie








10- Je suis, fourmi dans une librairie ou dans une cave à vin, sinon relativement cigale comparé à certain(e)s de mes congénères.

11- Mon idéal masculin : DSK pendu par les couilles.
        Mon idéal féminin : Lara Fabian pendue par ses cordes vocales.




Pour les amateurs (amatrices) de sensations fortes, faites-vous plaisir :


1- Si vous deviez être un organe ?

2- Le mot le plus érotique ?

3- La pire blague ?

4- Un souvenir nostalgique ?

5- Si vous deviez gagner un jour, que souhaiteriez-vous gagner ?

6- Un vêtement à banir ?

7- Une couleur inconnue ?

8- Une erreur à ne plus commettre ?

9- Ce qui vous a le plus marqué ? (je n'ai pas plus vague!)

10- Si vous pouviez revivre un événement du passé, toutes époques confondues ?

11- Quelle photographie souhaiteriez-vous pouvoir faire ?




Nousantra