lundi 7 mai 2012

J'ai pas l'temps pour ces conneries !




 Ce blog est bien torturé, bien complexe... tel une série américaine, le scénario s'invente après l'écriture, ce qui pose quelques problèmes de cohérence ! Je n'y ai pas mis les pieds depuis plusieurs mois, sauf un petit coup d’œil très occasionnel pour voir s'il n'avait pas implosé par manque de visite de son propriétaire et des lecteurs, mais il semble survivre.

Le temps est précieux et il me manque. Il est plaisant d'écrire, mais mes journées ne font que 24 heures et à cela je dois retirer :
    • la nuit, soit en moyenne 8 heures (depuis que je suis papa j'ai dû perdre 3 heures!)
    • le boulot, soit environ 8 heures (je suis fonctionnaire... désolé)
    • le boulot, soit environ 2 heures (je suis enseignant... et faut bien préparer des trucs à faire pour occuper vos morveux!)

      plus que 6 heures !

    • 1 heures de trajet (et je m'en sors pas mal!)
    • 1 heure à s'occuper du petit Prince (c'est tout... et on s'étonne de ne pas le voir grandir!)
    • 2 heures pour ranger, cuisiner, manger, ranger...
    • 2 heures sur le net et devant la télé pour se poser un peu de cette journée de furieux qui recommence le lendemain !

et ma femme ?

j'ai complètement oublié de lui parler ! De lui demander comment s'est passée sa journée, comment elle va, si elle m'aime encore !

et quand j'entends l'autre con appeler les « vrais » travailleurs à manifester ! alors je réponds présent à l'appel du 1er mai, pour défiler auprès du théâtre du soleil, histoire de me redonner du baume au cœur !

Merci Mnouchkine !


Mais ça ne me fait pas gagner du temps dans cette courte journée... je ne sais toujours pas ce qu'a bien pu faire ma Princesse aujourd'hui... quand je vous dis que le temps me manque, que 24 heures ce n'est pas assez ! Alors j'arrête internet... en tout cas je limite... parce que finalement, mieux vaut passer du temps avec ses proches ! Quelle morale époustouflante !!!

D'ailleurs je ferme mon compte Facebook que j'ai ouvert il y a quelques mois pour voir à quoi ça ressemblait... je rejoins Sven dans son combat ! C'est vraiment de la merde ce réseau « social » ! Tu crois avoir des nouvelles des gens, donc tu ne te donnes plus la peine de les contacter... pour s'isoler du monde sans s'en rendre compte, c'est plutôt pas mal !

Maintenant que j'ai plus de temps, je fais du vélo, je mange bio et je fais pousserquelques légumes dans mon potager ! Ma vie est devenue passionnante..................... Bon d'accord ! Je continuerai encore à ouvrir ma grande gueule, mais uniquement pour vous me faire plaisir... et puis ce sera sans masque ! Fini les Nounous, fini les Handas, place à moi ! Et puis c'est terminé, je ne me relis plus, c'est trop long !


D'ailleurs je me casse, mon petit Prince se réveille !



Moi


samedi 10 mars 2012

La journée de la femme





Tout vient à point à qui sait attendre... me voilà de retour ! Il y a tellement d'hommes dans ce corps, qu'il devenait vital que je m'en extirpe. De toute façon les femmes ont toujours eu de l'avance sur les hommes... il y a bien quelques gourdasses, mais à même QI la femme reste inéluctablement supérieure de par son intelligence... oui parce que de par son physique c'est moins vrai ! Elle est plus gracieuse, plus élégante, plus douce... jusqu'à ce que son mari lui brise la mâchoire et quelques côtes pour n'avoir pas rapporté du marché la bonne variété de pomme... celle qu'il aime tant ! Et bonne pomme que tu es (oui c'est une rime pauvre !), tu t'excuses même de cette honteuse erreur !
Cette introduction me rappelle une petite anecdote fraîchement vécue : Mère célibataire d'une quarantaine d'année, séparée d'un mari violent qui séjourne en prison pour avoir conduit sans permis, elle élève ses deux enfants de 6 et 10 ans dans un appartement HLM. Elle redoute le jour de sortie du dit mari, se rappelant les marques d'affection que même le temps n'a pu effacer de son corps ! Tellement effrayée par son tortionnaire, que chaque soir, avant de se coucher, elle place son meuble de télévision juste devant sa porte d'entrée... cette alarme de fortune peut, pense-t-elle, lui faire gagner quelques précieuses minutes... Imaginer la terreur quotidienne que vit cette femme pour en arriver là ! Malheureusement, moins d'un mois après sa libération, voilà que ce furieux parvient à mobiliser sa proie sous le poids de sa sauvagerie... Ce barbare sanguinaire a frappé cette femme, sur le sol de sa cuisine, par plus de dix coups de couteau, sous les yeux de sa fille aînée, pendant que le plus jeune se cachait sous son lit. À chaque nouvelle entaille, cette mère tentait de retenir la lame qui lacérait sa chair ; mais son bourreau lui sectionnait les deux premières phallanges lorsqu'il retirait l'arme de son corps meurtri. Dans un élan de survie, elle parvint à l'étourdir, le temps de rammasser ses huit bouts de doigts et de s'enfuir dans la rue.

Alors !? Sympa non ?! Cette histoire nécessite tout de même quelques précisions. D'abord ce n'est pas une légende urbaine ou une histoire de comptoir ; nous travaillions ensemble avant cette tragédie. Son absence du mardi, puis du mercredi, puis du jeudi, sans le moindre signe de vie, a fini par nous inquiéter ! Les coups de couteau sont passés à quelques centimètres des différents points vitaux... elle est passée à deux doigts de la mort... enfin huit pour être exact ! Ses enfants sont en pleine forme : l'aînée s'oriente vers une carrière de dépressive chronoque à tendance sucidaire, alors que le plus jeune sera probablement l'incarnation de Dexter (après la carnage, la cuisine familiale ressemblait très nettement au conteneur où est né ce charmant tueur en série). La mère garde quant à elle quelques souvenirs à vie de cette visite improvisée ; plus d'une dizaine de coups de couteau dans le torax et le cou, sans compter les, un, deux, trois... sept, huit doigts greffés ! Tous n'ont pas tenu, mais pour les plus tenaces, ils bougent... un peu. C'est pas comme si elle en avait vraiment besoin !
Et le mari dans tout ça ! Ce sale fils de proxénète ! Oui, je revisite nos insultes car je les trouve un peu inexactes ; car si on y réfléchit bien, les putes, elles ne font pas ça par plaisir ! Non, non, je vous assure... jamais ! N'en déplaise à tous ces porcs, elles font ça contre leur gré, pour vivre (ou survivre) ! Je vous laisse imaginer l'état des clients qui sont obligés de payer pour assouvir leurs vils instincts...
Je vais te défoncer !!
 
...et ensuite vous viendrez me dire si vous, vous prendriez plaisir ! Pour conclure, le proxénète ressemble davantage que la pute, à la plaie purulente de nos bas quartiers, que nous souhaiterions éradiquer. Éradiquer, mais avec autant d'élégance que l'exige l'exercice d'un si beau métier... par infection mortelle suite à l'introduction de cure-dents en fer rouillé (ça n'existe pas mais il faudrait en inventer pour l'occasion) dans tous ses orifices, car c'est à peu près la douleur que doivent ressentir ses captives lors de leurs sacrifices. Mais revenons-en à notre sujet premier, le mari ! Qu'a-t-il bien pu faire lorsqu'il a repris connaissance ?! Eh bien vous ne me croirez peut-être pas, mais submergé par le remords il a décidé de se suicider... au Paic citron ! Après quelques bulles on lui a purgé l'estomac, mais rien de plus... Cet acte risible me laisse soupçonner le pire. Conscient de son avenir incertain, causée par l'insoumission de la fuyarde, il s'est imaginé pouvoir adoucir le futur jury d'assise, en plaidant le désespoir ! « J'ai même voulu mettre fin à mes jours ! ».

Pour tous ces répugnants salopards, et pour notre plus grand bonheur à toutes, je propose une courte gamme de suicides, à la fois efficace et originale, car il m'attriste de ne pouvoir les aider moi-même à crever la gueule ouverte :

  • Sur une aire d'autoroute, s'accrocher les pieds à une boule de remorquage et attendre patiemment que toute la petite famille est finie de pisser.
  • Taillader l'ensemble de son corps avant de se jeter dans un nid de fourmis carnivores.
  • Se pendre par les pieds avec la tête dans l'eau... épuisement = noyade
  • S'installer à mi-cuisse sur un rail de chemin de fer, et patienter...


Je ne sais pas combien d'années cet immonde bâtard va moisir derrière des barreaux, mais j'ose espérer qu'il sera sodomisé par les détenus puis éviscéré vivant inculpé pour meurtre et non pour tentative de meurtre... car cette femme n'est pas en vie parce qu'il ne l'a pas tué, mais parce qu'elle ne s'est pas laissée assassiner ! La nuance est considérable ! Au regard de ses mutilations, elle devrait être six pieds sous terre, mais elle a survécu...


Cette charmante anecdote m'est inspirée par la journée de la femme. Une seule putain de journée dans l'année ! Alors savourez-la Mesdames ! Une journée où monsieur décide exceptionnellement de faire la vaisselle, la lessive, ou de ne pas vous tromper ! J'ai lu pour l'occasion quelques blogs de mes consœurs, parfois révoltés, parfois insouciantes... et je me laisse aller à oublier un temps qui je suis, et d'où je viens... moi aussi je veux jouer... alors je m'invite chez Céleste, sans la moindre gêne...


11 réponses à tes questions :

1- Si je devais avoir un super pouvoir, je pourrais castrer n'importe quel porc d'un simple sourire. Une bonne occasion pour moi de retrouver enfin le sourire !

2- Ce ne sera pas pour aujourd'hui...

3- Un voyage au Pérou. Une colique frénétique et quasi incontrôlable. Un restaurant, le plus proche... de l'autre côté de la rue, mais je ne sais pas si j'y parviendrais à temps. Un arrêt forcé en plein milieu de la rue, sinon c'est le drame ! Des sueurs froides... Un petit restaurant, ouvert ou fermé, on ne sait pas ; une fois entré je demande les toilettes... mais dans le petit local qui précède celles-ci, le personnel joue aux cartes, ou dort. Des toilettes juste de l'autre côté de cette porte... Ah non ! Pas de porte ! Mais pas le choix... Je me résigne et l'incontrôlable surgit dans toute sa splendeur, comme un orchestre de cuivres dans une fosse septique. Ils sont là ! Juste là ! À chaque répit, je les entends parler... puis plus rien ! Il me faudra ressortir... la tête baisse et le regard fuyant. Merci pour votre hospitalité.

4- La nouvelle génération de môme a une fâcheuse tendance à « tiper » pour ponctuer leurs phrases. Le prochain qui ose, je fais bouger sa langue par mon chien !

5- L'insulte : Fils de proxénète cryptorchidien. Pas forcément facile à placer...

6- « Meurs ! Pourriture communiste ! »

7- Il y a quelques années, sur la ville de Parcelles, mon fils est rentré de l'école en me racontant une histoire surprenante. Pendant que sa maîtresse écrivait au tableau, un de ses collègues est entré discrètement dans la classe, en faisant signe aux enfants de se taire... il s'est approché de leur maîtresse et l'a embrassé dans le cou... il s'est pris ce que l'on peut appeler « une claque réflexe ». Peu concluant comme technique de drague... Il a été changé d'école l'année suivante, avis aux amatrices !

8- Si c'est un rêve, je dirais sans hésiter les îles Galapagos...

9- Nou la Blogfish, nouvelle star du porno.
      Rubrique: creampie








10- Je suis, fourmi dans une librairie ou dans une cave à vin, sinon relativement cigale comparé à certain(e)s de mes congénères.

11- Mon idéal masculin : DSK pendu par les couilles.
        Mon idéal féminin : Lara Fabian pendue par ses cordes vocales.




Pour les amateurs (amatrices) de sensations fortes, faites-vous plaisir :


1- Si vous deviez être un organe ?

2- Le mot le plus érotique ?

3- La pire blague ?

4- Un souvenir nostalgique ?

5- Si vous deviez gagner un jour, que souhaiteriez-vous gagner ?

6- Un vêtement à banir ?

7- Une couleur inconnue ?

8- Une erreur à ne plus commettre ?

9- Ce qui vous a le plus marqué ? (je n'ai pas plus vague!)

10- Si vous pouviez revivre un événement du passé, toutes époques confondues ?

11- Quelle photographie souhaiteriez-vous pouvoir faire ?




Nousantra



samedi 18 février 2012

La beauté est en voie d'extinction !





Ces derniers temps, il me semble avoir repris le contrôle de mon corps, abandonnant ainsi mes multiples identités à leur monde. Elles se débattent sûrement pour retrouver l'emprise sur ma personne, et raconter cette vie qui ne leur appartient pas, avec des mots volés. Je suis habité par des démons qui ne me quitteront probablement jamais, car ils sont sans aucun doute, une partie inhérente de mon Moi. Merci Sigmund, bientôt je parlerais du Ça et du Surmoi !



Un certain Nouwanda, reflétant la révolte que m'inspire notre société, tel que nous la façonnons, mais bien incapable d'enflammer davantage que les phrases d'un pamphlet. Les mots et le talent me manquent pour vous exprimer ce que, chaque jour, je ressens aux vues des choix et des priorités de notre civilisation, qui vaut tellement plus que les autres. Je pense malheureusement qu'aucun peuple n'est en mesure de s'ériger en exemple, car je crains que l'Homme soit la pire créature de notre monde.

C'est sans doute à cet instant que Nousantra s'inspire de mes pensées... cette femme, haïssant l'Homme pour sa brutalité, sa malveillance, sa méchanceté, sa perversité, son égoïsme, sa cruauté ; et je pourrais encore continuer sur bien des lignes cet immonde inventaire, car notre lexique ne manque pas de ces synonymes, qui peignent à la perfection le portrait de notre espèce. En plus c'est une femme ! Alors inutile de vous préciser que sur l'échelle de la soumission, les femmes restent broyées par cette loi du plus fort, qui subsiste toujours dans nos cerveaux reptiliens. Faites place à la Loi du talion ! Tu ne violeras point, ou je t'enverrais séjourner chez des sodomites performers... mais c'est qu'il pourrait bien aimer ça ! Nousantra a raison de proposer une castration au ciseau de bois ! Je réserve immanquablement la première ablation à Mademoiselle Ocytocine. C'est cadeau.

Noanda pourrait être le premier client de ce nouveau sport, car il incarne à lui seul, ce qu'il y a de plus haïssable chez l'Homme ; partageant le même corps que cet animal, je préconiserais tout de même une thérapie de groupe avant de l'émasculer... Bien forcé d'avouer que sa présence en mes entrailles n'est pas innocente, je combat sans relâche mes vils instincts (c'est ici que je pourrais parler du Ça et du Surmoi... mais non!). Cet individu est mon pire cauchemar, celui que je refuse d'être, celui pour qui je n'aurais aucune pitié, aucune compassion... Il est l'individualisme, la jalousie et la cupidité de notre société. Il est la peur de l'autre. L'hypocrisie. Il est en chacun de nous, plus ou moins dissimulé selon la volonté que l'on met à le combattre, à le détruire et l'éradiquer de notre corps.

Et puis il y a les longues soirées d'hiver près de la cheminée, les balades en forêt avec le petit Attila, les repas entre amis sous le soleil d'été. Toutes ces occasions qui vous font penser uniquement à vous et votre petit cercle, car les autres, finalement, on s'en fout. En tout cas, pour être heureux, mieux vaut-il voir le monde avec les yeux de Nouanda. Ce bon père de famille, qui, d'une parole bienveillante, console sa femme, son fils ou son ami. Cet homme souriant et aimant, qui accompagne les siens le long de cette route chaotique qu'est la vie, sans jamais se plaindre. Il est peut-être là, en moi, terré sous la colère, atténuant mes plaies les plus profondes...

L'enfant. Noubamba. Un souvenir d'innocence que l'on voudrait revivre. Une bouffé d'oxygène dans ce monde pollué d'adultes. Un rire naïf. Une parole inoffensive. Ne penser qu'à l'instant présent, ne rien anticiper, pour être chaque fois émerveillé par ce que l'on voit. Cela ne nous arrivera plus jamais, mais je rêve des fois, d'être un enfant, pour ne me consacrer qu'à l'amusement et au bien-être immédiat.



Connaissez-vous Joshua Bell ? Et Gene Weingarten ? Le premier est un incroyable violoniste de notre époque, et le second est un journaliste américain du Washington Post. Quel est le lien entre ces deux hommes ? Eh bien ils se sont lancés dans une expérience des plus enrichissante. Par un froid matin de janvier, dans le métro de Washington, notre virtuose a joué, incognito, 6 morceaux de Bach pendant environ 45 minutes. Personne ne savait mais ce musicien d'exception jouait, sur un Stradivarius de 3,5 millions de dollars, les compositions les plus difficiles du répertoire classique. Deux jours avant sa prestation dans le métro, il faisait salle comble dans un théâtre de Boston, à 100$ le siège. Mais ce matin là, dans cette station de métro, durant ces 45 minutes, presque personne ne s'est arrêté pour l'écouter... Un monsieur s'est attardé quelques secondes avant de regarder sa montre pour reprendre sa course d'un pas pressé ; puis une dame a jeté de l'argent dans son étui, sans s'arrêter. Mais celui qui a porté le plus d'attention à la représentation musicale fût un enfant de 3 ans. Sa mère l'a tiré vers elle, mais le garçon s'est quand même arrêté pour écouter le violoniste ; elle a tiré plus fort et l'enfant a continué à se retourner tant qu'il pouvait. Cette action s'est répétée avec d'autres enfants, et tous les parents, sans exception, les poussaient à aller de l'avant.
Le sujet de l'expérience était : dans un environnement commun, à une heure inappropriée, sommes-nous en mesure de percevoir la beauté ? Nous arrêtons-nous pour l'apprécier ? Savons-nous reconnaître le talent dans un contexte inattendu ?
Nous, non. Mais les enfants, oui. Dégagés de toutes ces contraintes, libérés des priorités et impératifs, ignorant l'espace et le temps, les enfants sont directement connectés avec le monde. Ils le vivent sur l'instant, sans modération, avec les sens constamment en éveil, toujours près à entendre, voir ou sentir quelque chose de nouveau, de surprenant, d'agréable.

Mais nous, nous avons perdu cette chance. Mille personnes sont restés indifférentes à un des plus grands musiciens de notre époque, jouant parmi les plus belles pièces de musique classique jamais écrite, sur un des plus beaux instruments jamais créé, et cela aurait pu inclure vous et moi.


Posez-vous la question: Qu’avez-vous manqué aujourd’hui ?



Nouhanda

samedi 4 février 2012

Des mots mal vus




Je ne suis pas superstitieux mais quand même... Le 22 janvier je publie un article sur le fait que mon existence n'a été que bonheur, que ma vie est merveilleuse et que tout me sourit dans le pire des mondes... 3 jours après, alors que je parcours paisiblement ma destinée, voilà qu'un poids lourd me percute de plein fouet. Malgré les risques d'entreprendre cette aventure qu'est la vie, j'espérais vivement continuer ma route sans encombre... certains, aussi rares soient-ils, y parviennent tout de même, et je voulais en faire parti.

De souvenir d'adulte je n'ai pleuré que pour deux raisons. La première est indéniablement la meilleure des raisons, car elle est sans appel. L'anéantissement d'un avenir partagé avec une cousine, trop jeune ; l'extinction d'un souffle chez celui qui fût un père d'enfance ; la disparition d'un être cher, une grand-mère, que l'on regrette de n'avoir pas connu plus tôt ; la mort d'un vieil homme que vous avez tant aimé, le seul papi de vos souvenirs, celui qui bercera à jamais vos rêves d'enfant, dans une douce odeur de cuir ; et il en viendra d'autres, si je ne baisse pas le rideau avant eux... un père, une mère, ou pire... nous ne serons jamais prêt...
La seconde raison est digne de Ronsard. L’Amour. Celui que réveille en moi, la femme qui a choisi de m'accompagner, un bout de chemin, en sacrifiant de sa liberté. Cette femme qui, tous les jours, depuis ces huit dernières années, n'a pas manqué une journée, de me dire qu'elle m'aimait ; me supportant malgré ce silence à peine déguisé pour seule réponse. Incapable, au quotidien, d'aligner les mots qui lui montreraient comme je l'aime à mon tour... et quand je lui écris, tous ces mots se bousculent dans ma tête, ils se mélangent, se heurtent, ils s'emballent à chaque pensée, et je luttent de tout mon être pour qu'ils jaillissent indemnes sur ces pages blanches, car je n'ai jamais vraiment su lui dire autrement. Je relis ces phrases, et chaque fois ma gorge se serre, je parcours mes sourdes pensées à chacune des lettres que je lui envoie, aussi rares fussent-elles, et immanquablement les larmes coulent... mais voilà que mercredi, nous apprenons qu'elle perd peut-être la vue...


Aujourd'hui, nos larmes ont un goût amer, celui d'un avenir incertain. Comment pourra-t-elle alors lire les mots que je lui crayonne ; des mots d'Amour, des mots qui guérissent, des mots guerriers pour la reconquérir encore et toujours, des drôles de mots pour la voir sourire, et puis des mots juste pour elle, des mots qu'elle sera la seule à entendre puisqu'ils n'existent pas... des maux qui dureront mais qui s'atténueront. Le pire, ce n'est pas cette probable cécité, mais cette tristesse qui l'envahit. Jamais je ne laisserais la peine ou l'amertume envahir nos vies, jamais je n'oublierais de nous faire rire, jamais nous ne cesserons de jouir pleinement de chaque instant car nous sommes bien vivant... Nous tirerons le meilleur de cette épreuve pour en oublier les méfaits, et nous en sortirons plus fort, plus heureux, c'est une certitude.


Alors soignons le mal par le mal, au travers de quelques expressions qui, aujourd'hui, résonne bien différemment dans nos oreilles ; c'est d'ailleurs très drôle de voir comme les mots peuvent changer de sens d'un jour à l'autre, d'une personne à l'autre... mais l'humour reste, à mon humble avis, notre meilleure arme contre la bêtise, l'ennui et tout ce qui rend notre quotidien néfaste ! Je déconseille donc aux non-voyants de lire la suite...


« Qui vivra, verra ». Tout dépend pour qui !

« Il faut le voir pour le croire ». Qui l’eut cru ?!

« Il m'en fait voir de toutes les couleurs ». Du noir, du noir et encore du noir !

« Être en garde à vue ». Si seulement !

« À perte de vue ». C'est censé être drôle ?!

« Avoir le mauvais œil ». C'est bien ça le problème !

« Voir tout en noir ». Même l'humour ?


Petit hommage à l'un des plus grand d'entre nous, Pierre Desproges : « Moi, j'ai pas de cancer, j'en n'aurai jamais, je suis contre. »



  Nouhanda



dimanche 22 janvier 2012

Nous valons mieux que notre "élite intellectuelle" !




Je m'appelle Nouhanda,



Premier propriétaire de ce corps bientôt trentenaire, je me suis vu, au fur et à mesure des années, squatter par d’innombrables individus, plus ou moins fréquentables. Il a fallu plusieurs années pour me diagnostiquer un Trouble Dissociatif de l'Identité. Les cas sont rares et présentent souvent un minimum de deux personnalités distincts... pour ma part, c'est une véritable colonie dans ma tête ; une collocation non désirée de personnalités très variées. J'ai pourtant eu une enfance normale, avec des parents qui m'aimaient, qui m'ont nourri, offert des jouets, proposé des activités sportives et culturelles, je n'ai pas subi d'agressions sexuelles ou autres, je n'ai pas perdu de proche dans des conditions traumatisantes, je n'ai jamais eu de maladies ou d'accidents graves, je n'ai pas grandi dans un pays en guerre, ma famille n'était pas moins équilibrée que la moyenne, mon insertion sociale s'est passée sans heurt, j'ai facilement trouvé un travail qui me plaît, je suis tombé amoureux d'une femme qui me l'a bien rendu, j'ai eu un enfant en pleine santé, mes amis sont serviables et fidèles... je ne comprends pas pourquoi je suis devenu ainsi ! Je me réveille certains matins habillé avec les vêtements d'un autre, l'odeur d'un autre, l'haleine d'un autre et je me rends compte que mon corps a vécu des choses, en mon absence, dont je ne me souviens pas. Je ne contrôle pas ces absences ! Alors je lis la vie de mes alter-ego sur ce blog, en même temps que vous, en souffrant de ne pouvoir les aider... à s'en aller...


Souffrir de n'avoir souffert, c'est bien une pathologie de bourgeois ça ! Va expliquer ça aux violés, aux alités, aux affamés, aux démunis, aux sans logis, aux prisonniers, aux illettrés, aux abusés, aux dépressifs, aux alcooliques, aux condamnés, aux orphelins, aux oppressés, aux assoiffés, aux démembrés, aux exploités, aux violentés, aux humiliés, aux soumis, aux mutilés, aux prostitués, aux oubliés, aux laissés pour compte, aux torturés... va leur dire que tu souffres sans te mordre les lèvres ! À chacun de ces (maux) mots, et à tous les autres, j'ai des images qui me viennent immédiatement en tête... notre monde est bien sombre et je brûle de douleurs de ne pas réussir à le soulager. Il s'agit de faire des choix pour le plus grand nombre, et non pour une minorité, il s'agit peut-être aussi de donner l'exemple dès qu'on en a l'occasion, même à notre niveau... surtout à notre niveau, car il ne faudra pas attendre de « l'élite intellectuelle » qu'elle nous montre la conduite à tenir pour améliorer ce monde !


Vous voulez savoir comme on nous méprise dans les Hautes Sphères :


Homophobe : Madame Brigitte Balège, députée du Tarn-et-Garotte, s'exclame, le 25 mai 2011, devant la commission des Lois de l'Assemblée qui réfléchit sur l'ouverture du mariage aux couples de même sexe : « Et pourquoi pas des unions avec des animaux ? ». Peut-être ne faudrait-il plus voter pour elle... pour notre bien ?!


Sexiste : Jean-François Canne, ami de DSK s'exprime sur le Sujet : « Je suis certain,enfin pratiquement certain, qu'il n'y a pas eu tentative de viol » avant d'ajouter « J'sais pas comment dire... un troussage... un troussage de domestique ». Oui car « trousser » c'est moins grave que violer, et une « domestique » ce n'est pas vraiment une femme. « J'sais pas comment dire... un journaliste... un journaliste de caniveaux »


Raciste : Claude Béant, notre ancien ministre de l'intérieur a déclaré : « Les deux tiers des échecs scolaires, c'est l'échec d'enfants d'immigrés ». Inutile de vous précisez que les chiffres sont une fois de plus manipulés, donc fausse est cette affirmation ! Je me permet donc de paraphraser cet homme en annonçant que « Tout politicien malveillant a vocation à fermer sa gueule ».


Voleur et Menteur : Christian Estopié, simple secrétaire d'État à l'Outre-Mer, il s'est fait payer par (nous) l'État, un vol dans un jet pour la maudite somme de 138 000€. Une fois épinglé par le Canard, il a déclaré : « Je ne regrette pas ce déplacement mais je regrette les conditions dans lesquelles il a été organisé », cela manquait peut-être de Champagne à bord ?! En se justifiant : « Bien évidemment, si on m'avait soumis ce devis, je ne l'aurais pas accepté ». Bah voyons... un Faucon privé Varis-Washingom-Nisse... d'habitude c'est moins cher !!!



Je pourrais encore continuer la liste, mais j'ai déjà la nausée ! Et puis toute cette haine, cet individualisme pourrait bien amener le pire d'entre eux, Noanda, à s'emparer de mon corps. Si j'allais voir Sigmond, je suis sûr qu'il trouverait plein d'explications à cette identité destructrice qui s'est immiscée dans ma tête. Heureusement pour moi, les autres intrus ne me salissent pas autant !
Moi je ne peux pas me débarrasser facilement de mes multiples personnalités, mais vous, vous pouvez aisément éradiquer ces nuisibles de votre monde, d'un simple revers de main. Pensez-y !



Nouhanda


vendredi 20 janvier 2012

Le Cirque des Mirages



Hier, mon oncle m'a emmené voir un spectacle avec un type tout de noir vêtu, grand d'au moins 3 mètres et complètement habité... par des poèmes de toutes les couleurs, des sentiments partagés, des expressions incohérentes et un charisme indéniable. Mais là où le spectacle surpasse toutes mes attentes, c'est qu'il se déroule au son d'un piano... d'un pianiste talentueux.

Je vous laisse goûter un cour instant de ce moment inoubliable ! Voici son entrée en scène...






Alors...



Noubamba




mercredi 18 janvier 2012

Le Cerbère de l'Alysée sont des chiennes.





Tel le Cerbère protégeant les portes des Enfers, les chiennes de garde de l'Alysée assurent la protection des Dogmes souverains. Couchées sur les berges de la Peine, attachées par des chaînes de serpents, elles veillent sur le Palais présidentiel. Comme Hadès, notre omniprésident a su dresser ses monstres à l'exécution des plus basses œuvres... Ces chiennes féroces aux dents noires et acérées, attendent, tapis dans leur antre, que les ombres s'approchent, avant de les mordre jusqu'à la moelle osseuse, leur injectant un poison mortel. Elles ont été choisi pour leur agressivité, leur manque total d'empathie et leur pugnacité.



L'une d'entre elles, la Morgano, se voit confier le don de violence. Les dents longues, la mâchoire béante, et l'écume aux lèvres, cette hydre est une des plus féroces que son maître ait eu à flatter... prête à se sacrifier pour son Dieu, celui-ci doit d'abord appliquer une flatterie, une caresse sur la nuque de l'animal afin de gagner sa docilité. L'enjeu est de taille car il manque d'y perdre son bras droit à chaque tentative ! Mais une fois la bête soumise, sa cruauté face à l'ennemi ne connaît plus aucune limite. Crachant les feus éternels sur celui qui oserait penser du mal, chuchoter des malices, ou montrer une quelconque hostilité envers son roi, elle fait subir les pires supplices, non sans une lente cruauté. Quelques Hercules ont su garder sa grande gueule fermée le temps d'une attaque furtive, mais sans jamais risquer l'assaut frontal... par chance cette chimère peu subtile, démunie face aux stratégies les plus simples, se voit affaiblie par toutes manœuvres suscitant son intellect. Il s'agit donc d'éviter les morsures fatales de cette vulgaire brute en maniant ingénieusement un lexique pluri-syllabique !



La Pécrasse quant à elle, ne se laissera pas abuser par une modeste syntaxe. C'est la chienne la plus sournoise et la plus opportuniste de la troupe. Le tyran n'a eu qu'à lui offrir quelques proies gauchistes en lui promettant bien d'autres pitances à condition qu'elle s'exécute à chaque fois qu'il en aurait besoin. Arriviste, elle a un flaire infaillible pour débusquer les meilleures prises. Peu appréciée et jalousée par ses congénères à cause de l'excellence de son pédigrée, son regard reste sa meilleure arme. Elle trompe ses victimes par une apparence soignée, un poil lisse et un air innocent, alors que ses yeux figés, impassibles, transforme quiconque croise son regard en une statut de pierre, emprisonnant l'âme du défunt dans une souffrance sans fin. Sentinelle percutante d'une meute sanguinaire, elle grimpe l'échelle de la hiérarchie aussi rapidement qu'elle verse le sang. Son pêché : l'orgueil ! Tel Narcisse, la créature se laisserait mourir à la contemplation de son image si vous lui présentiez un miroir...



L'Adati est la moins fidèle des trois. Cette chienne de garde se laisse facilement approcher, caresser, avant d'enfoncer ses crocs dans votre dos au moment où vous vous y attendez le moins. Elle chasse de préférence les proies faibles, fragiles, ou mourantes, se fortifiant ainsi de leur chaire, elle peut ensuite traquer de plus gros gibiers. Engeance des plus sauvage, trop récemment domestiquée, elle fût cédée au monarque dans l'unique but de fédérer les hordes de sa propre espèce. Malheureusement, cette dragonne indisciplinée ébranle la confiance de son maître en frappant à plusieurs reprises dans ses propres rangs. Sa Seigneurie ayant décidé de changer son image en luttant pour un nationalisme basique, les origines ethniques d'Adati ont eu raison de sa légitimité aux portes du palais. Aujourd'hui lynchée par les "siens", elle se réfugie dans un territoire où elle a su soumettre la population, par sa fourberie et son hypocrisie. Sautant à la gorge du premier vassal qui tenterait de convoiter son sol, seul son ancien maître peut encore s'approcher sans redouter sa puissante mâchoire. Mais comme tout agent du Diable, sa cupidité reste sa plus grande faiblesse. Armez-vous d'or et d'argent et la créature vous suivra jusque dans les tréfonds de l'Enfer.



Au-delà des idées et des valeurs défendues, ces chiennes sont le pire fléau pour leur sexe. Courbant l'échine pour mieux se faire battre, obéissant aveuglément, ou se sacrifiant pour la gloire de leur Maître, elles se condamnent à un mépris général, desservant ainsi les intérêts du sexe "faible". La politique du mâle dominant mène la majorité d'entre elles à l'abattage, en les boutant au front, sur les premières lignes, vers un massacre certain.
Mais les murs de l'Empire ont tremblé ces derniers jours, car la gente féminine réagit ! Quelques unes affronteront les vieux mâles de l'armée personnelle de l'Empereur lors de la prochaine bataille législative, au risque de perdre leur place au sein du camp.


Profitons donc de cette opportunité pour nous munir de nos fourches et de nos haches afin de pourfendre l'enceinte fragilisée de cette forteresse illégitime. Pendons les traîtres et redonnons le pouvoir à un peuple asphyxié, et meurtri. Éventrons ces chiennes, symbole de soumission et de malveillance, et rendons sa dignité à une Patrie trop longtemps fourvoyée. Ils ne parviendront jamais à étouffer tous ces brasiers de colère qui s'allument sur nos terres... nous sommes bien trop nombreux... bien plus qu'eux... il ne nous reste plus qu'à en prendre conscience !



Nouwanda



samedi 7 janvier 2012

L'humaniste, le philosophe, le commercial ou le politicien ?





Pour moi c'est fini, je hais toute forme de vie humaine, qu'elle se dise charitable ou destructrice ; mais vous, il vous reste encore une chance de rédemption en choisissant lequel de ces immondes bâtards vous voudriez sauver d'une émasculation certaine s'il venait à croiser ma route un jour ?! Mais le choix ne sera pas simple, car vous devrez vous justifier devant ma toute puissance...


Christian Saoul est l'ex-président de l'association Aides qui lutte contre le SIDA. Véritable philanthrope, cet enfoiré a disposé jusqu'en 2010, d'un logement de fonction et continue en tant que président "d'horreur", à encaisser la maudite somme de 5000€ net par mois. Et pourquoi je devrais filer mon fric, si durement gagné, à une association caritative qui fait le boulot de l'état. Je paie des impôts pour quoi alors ? Ou bien pour qui ? C'est pas pour offrir un service de santé à notre chère société, développer la recherche qui sauverait notre délicate espèce, et accompagner les plus démunies d'entre nous ! Putain on s'est foutu de ma gueule alors !!! Moi qui croyais encore qu'au pays de Bambi, le sacrifice d'une mère n'avait pas de prix !? Mais si, il en a un, et il s'élève jusqu'à quatre fois ma paie ! Et tous ces connards de moralistes qui tente de vous faire culpabiliser de ne pas avoir craché le fruit de votre travail pour sauvegarder les spécimens humains... Qui m'a remboursé les 3 jours de carence lors de ma dernière gastro, les dépassements d’honoraire de mon chirurgien ou bien ma prothèse rotatoire dernier modèle RMH ? C'est bibi, et sans l'aide de généreux dons déductibles des impôts... qu'est-ce que j'ai pu me marrer quand j'ai appris que ces inépuisables donateurs avaient payé pour qu'un moins con qu'eux, soit nourri, logé et blanchi, aujourd'hui encore. Je suis allée jusqu'à me pisser dessus quand l'audit commandé par le comité d'entreprise à déclaré que cette association était la moins bénéficiaire de sa catégorie, en ne récupérant que 59,30€ pour 100€ récoltés... Mais où sont passés les sous ?! Non ! Je ne peux pas vous laisser croire que Gourou Saoul englouti un tel montant des gains. Il y a aussi les "gens" qui collectent sur nos trottoirs et au sortir des gares... vous savez ceux qu'on croit qu'ils sont bénévoles... Eh ben non, en fait ils sont salariés ! Moi qui ne comprenais pas pourquoi ce large sourire sur leur visage, laissant entrevoir leurs dents longues, juste avant de vous sauter dessus ; et toi qui te protèges la gorge par instinct de survie pendant qu'ils vident ton portefeuille ! Mais je m'égare et m'éloigne de ma cible première... au suivant !


Luc Perry est notre ancien ministre de l'Éducation (à ne pas confondre avec l'inoubliable Dylan dans la série Nerverly Hills). Encore un qui sait comment nous voler de l'argent en toute légalité... oui, mais pour ça il faut s'engager en politique ! Grand philosophe contemporain développant des thèmes comme « la doctrine du salut » ou « le sens de la vie », sous l'égide de la bienveillance, mais en réalité, empreint par une insatiable attirance pour le gain... Eh oui, encore l'argent ! Cet infâme théoricien a toujours su se placer de manière à empocher, sans rien foutre. D'abord, depuis 16 longues années, ce trafiquant d'idées bas de gamme est payé par nos soins, à hauteur de 4500€ net par mois, pour ne pas effectuer ses cours devant ses étudiants de Varis-VII. Dans un premier temps je dirais que c'est une bénédiction pour toute cette génération d'écolier, de ne pas subir les gerbes intellectuelles de ce primate ; puis je me poserais ensuite la question de la légitimité de cet absentéisme facturé. Parce que j'ai déjà été absente à mon travail, et je ne crois pas que l'on m’ait dit : « prend encore 16 ans avec 4 smics par mois, même si c'est peut-être un peu juste, tu finiras bien par trouver un autre boulot avec tout ton temps libre. ». Non, je m'en souviendrais ! Mais le pire là dedans, ce n'est pas qu'un connard sans scrupule tente de frauder, mais c'est qu'il puisse le faire en toute impunité ! Parce que ces abrutis de médias n'ont cessé de répéter que sa situation n'était pas régularisé. Putain mais bien sûr, il suffit de régulariser ! Et Four-nierait qui a tué 7 femmes après les avoir violé, pourquoi il n'a pas demandé à être régularisé !? Si vous saviez l'énergie que ça me demande d'être entouré par tous ces cons ?! L'État a donc rétroactivement régularisé sa situation tout en remboursant les 120 000€ qu'il devait pour le travail non effectué... une petite somme pour un si grand homme, que nous nous devions l'État se devait de prendre en charge. On aurait régularisé quelques sans papier que ça nous aurait coûté moins cher !

Quels prodigieux travaux effectue-t-il depuis 1995 pour mériter un tel régime de faveur ? On fait le bilan :

- Président du Conseil national des programmes : il est chargé de donner son opinion sur l'élaboration des programmes... Ah ouai d'accord ! Maintenant je comprends mieux la nocivité des nouveaux programmes scolaires.

- Ministre de l'Éducation : évidemment ! Il n'avait pas réussi à faire assez de dégâts avec son ancien poste alors hop, promotion ! Pas une réforme à son actif, mais quelques médisances sur le voile à l'école et les turbans des sikhs. Grande classe ! Par ailleurs, il n'en était pas à sa première insinuation ; le 30 Avril dernier, sur Chanal Plus, il s'insurge en révélant qu'un ancien ministre a « poisser avec des petits garçons à Marrakech », mais il ne dira pas qui... et toi, ramassis de vidures, t'es au courant d'un truc pareil et au lieu d'enfoncer ton parapluie dans le rectum de ce Jack Langue, avant d'enclencher sa délicate ouverture, tu attends d'être derrière les caméras pour ouvrir ta grande gueule d'hypocrite. Peut-être parce que c'est un gros ragot de merde et que tu risques un procès en diffamation ?! Même Alain Jupette qui devrait être dans son camps, a dit : « ce type a le sens politique d'une huitre ».

- Président délégué du Conseil d'analyse de la société, depuis sa création en 2004. Alors là c'est du lourd, parce que ce conseil de mes gonades a été créé juste pour lui, à sa mesure. Dans un bureau de 106 m2 à deux pas de chez lui, Monsieur Graffarin lui lâche un budget de 100 000€. Ce comité doit se réunir UNE fois par mois (un esclavagisme scandaleux !) pour réussir à pondre en 7 ans, 7 rapports sur le service public ou l'illettrisme. Captivant ! Au delà de l'inutilité totale de ce énième conseil qui pond des rapports que personne ne lit, le problème c'est la bouffe ! Oui, parce que le compte rendu sur la loi de finance de 2010, indique que les frais de restauration de cette commission, constituent le quart du budget de fonctionnement : 25 000€ quand même ! Dire qu'il y en a qui n'ont pas de ticket resto ! J'espère au moins qu'ils ont invité des potes.

Et voilà qu'un abruti de maire donne le nom de Perry à une école primaire, tout en lui déclarant sa flamme : « Vous êtes tout d'abord un grand philosophe », il vient de re-tuer Sacrote, Aristide et Nitche en seulement 8 mots ! « vous avez été ministre de l'Éducation et […] vous êtes l'arrière-petit-neveu de Jules Perry ». Lequel ? Celui qui a ouvert les portes pour que les femmes accèdent aux études supérieures, celui qui a permis la gratuité de l'école primaire, la laïcité et l'obligation à l'enseignement ?! Eh ben, y'a eu une dégénérescence intense dans cette famille ! Tonton Pollux aurait fricoté avec sœurette Germaine ?! Non, là ça dérive encore... au suivant !



Jean-Claude Masse, est le fondateur de la société de prothèses mammaires PIP. Repenti parmi les Saints, ce phallocrate est souverain en son domaine : l'indifférence à tendance opportuniste. Que cet homme soit un enfoiré c'est une chose, mais nous sommes à une époque où les gens ne s'en cache plus... Je suis un gros fils de pute et j'en suis fier ! Le mec a quand même fait des déclarations fracassantes aux enquêteurs et y'en pas un pour lui casser ses dents ! Je remets dans le contexte. Depuis 1993, soit deux ans après la création de son entreprise, il produit un gel non homologué pour ses prothèses, tout en dissimulant la vérité à l'organisme certificateur allemand TÜV (nous reviendrons sur ce point)... « Je l'ai sciemment fait car le gel PIP était moins cher » dit-il avec le sourire, d'où l'intérêt d'anéantir sa dentition ; son directeur technique explique que « l'unique motivation » de la fraude est d' « augmenter sensiblement la rentabilité de l'entreprise ». C'est pas comme s'ils avaient fait une erreur en se trompant de baril de silicone : « Merde, Gérard ! Je t'avais dit, les barils magentas, pas rouges ! Bon c'est pas grave, mais la prochaine fois fait gaffe quand même ! ».
Braintag, un des fournisseurs des composants du gel PIP, a indiqué leur avoir fourni du silicone en précisant qu'il était destiné à un usage industriel. Tant que ça ne perce pas c'est bon, mais dans le cas contraire le sein fond pour laisser place à une sorte de moussaka digérée. Faut souffrir pour être belle ! Pas de bol les ruptures d'implant s'additionnent. Aurait-il fait des économies sur la qualité des enveloppes ?! Ce genre d'histoire me donne une imagination folle : laissez-moi 10 minutes avec un baril de silicone, une lame rouillée et notre ami Masse, et je lui fais les plus gros implants de couilles du continent. Je vous promet qu'après ça il ne dira plus que ses victimes sont « des personnes fragiles » « qui font ça pour le fric »... moi c'est gratuit et pour le plaisir que je t'opère !

Et TÜV alors ! Presque 20 ans qu'ils passent au travers. À ce niveau là on ne peut même plus parler d'incompétence, c'est bien au-delà, j'aurais plutôt tendance à évoquer la connivence. Pour les contrôles, ils préviennent 10 jours avant ! Non mais imaginez la police envoyer un recommandé chez un trafiquant de stupéfiants « Monsieur Pablo Escabor, par ce courrier, nous vous avertissons que nous perquisitionnerons votre domicile, jeudi en huit... », et tu t'étonnes que le mec soit clean ?! Il a tout brûlé, tout rangé, et il a même le temps de te préparer un bon café pour te remercier. J'ai comme l'impression qu'on prend un peu les gens pour des cons. Allez, au suivant !



D.S.K., plus besoin de le présenter, sa notoriété a même dépassé celle de Jézus et Boudin réunis. Le problème c'est que tout a été dit sur lui, des pires vérités aux pires plaidoiries. Je ne m'attarderais donc pas sur son cas, je risquerais de lui arracher le phallus à coups de pic à glace. Malgré tout je tenais à ce qu'il puisse participer à la compétition, car il me semble qu'il a sa place au banc "d'horreur". Et ne dis pas « non » Dominique, ou je t'en remets un coup !


Faites votre choix et sauvez... votre âme...




Nousantra




mercredi 4 janvier 2012

Identités multiples...




Noanda :


Description :

Noanda
Homme de 32 ans.
Physique fâcheux. Cynique.


Origines :

Issu d'une famille catholique, ultra-conservatrice.


Activités :

Enseignant dans une école privée, il profite de (tout) son temps libre pour militer activement contre l'avortement (mais pour l'extermination des Étrangers), contre l'homosexualité (mais pour l'inceste), contre le libertinage (mais pour le droit de cuissage).


Loisirs :

Fervant défenseur d'une souveraineté étatique absolue, il voue un véritable culte au président Merkozy ainsi qu'à ses sous-fifres. Endoctrinant ses élèves afin de constituer un nouvel ordre militaire, il tente de les fédérer par un discours d'ouverture : respect de l'autorité et de l'ordre, culte de la sécurité, protection de l'identité nationale et de la liberté individuelle...


Rêve :

Reconquérir les territoires perdus par la morale chrétienne.


Anecdote :

Le 26 décembre 2004, sensible à la détresse indonésienne, il déclara lors d'un dîner de famille, aux vues des premières images du tsunami : « de toute façon, les rats, ça sait nager ! ». Car comme tout bon conservateur, il s'assure de préserver le bon goût.









Nouwanda :


Description :

Nouwanda
Homme de 41 ans.
Regard belliqueux. Peu d'humour.


Origines :

Fils de Marc et Engela, il est issu d'un milieu prolétaire depuis de longues générations.


Activités :

Écrivain raté, mais révolté confirmé, il croit changer le monde par ses pamphlets anarchistes. Pleutre face aux tentatives d'insurrection qui l'emmèneraient hors de son domicile, il se veut subversif derrière son ordinateur.


Loisirs :

Organise des soirées thématiques telle que : « comment et pourquoi le développement de la bureaucratie en URSS a provoqué l'échec du prolétariat dans toutes les parties du monde à partir de 1923 ». Veillées interminables entre trotskistes convaincus, accompagnées de Vodka Kofola et de cigares cubains.


Rêve :

Être lu et compris par plusieurs personnes.


Anecdote :

Le 27 janvier 2008, en sortant d'un bistrot pour fumer sa cigarette, il échangea quelques politesses avec un client qui venait également se griller une clope :
« Il fait froid ce soir » s'inquiéta l'homme.
- Orff ! Pas tant que ça ! De toute façon on est jamais content, l'été il fait trop chaud et l'hiver il fait trop froid !
- Ouai, mais moi je préfère l'été, d'autant que je dors dehors...
- ...
- Alors vous voyez, moi, je ne me plains que quand il fait froid !
- Euhh... oui... je... effectivement... » et il lui donna toute la monnaie qui lui restait ainsi que ses cigarettes, pour tenter de se déculpabiliser.








Nouanda :


Description :

Nouanda
Jeune homme de 23 ans.
Encore amoureux du monde. Toujours souriant.


Origines :

Ayant grandit au sein d'une famille aimante et chaleureuse, sans n'avoir jamais manqué de rien.


Activités :

Illustrateur pour des albums jeunesse. Il tente d'allier l'écriture à la poésie, afin de redonner aux jeunes générations le goût du beau.


Loisirs :

Peindre avec les pieds, siffler le concerto pour clarinette en la majeur composé par Bozart dans la forêt de Fontainebeau, se brosser les dents avec un dentifrice à la fleur d'oranger, faire des gâteaux pour les enfants du voisinage, aider les aveugles à traverser la rue, arroser les fleurs de son jardin... que du bonheur !


Rêve :

Que l'on instaure une journée où tout le monde se parlerait en alexandrin.


Anecdote :

Le 17 avril 2010, lors d'une intervention dans une classe de 3ème du collège Anatole Trance à Parcelles, il exposait son travail d'écrivain et d'illustrateur. Vers la fin de la séance, afin de faire un bilan sur le classement des différents types d'écrits en littérature de jeunesse, il demanda à l'assemblée : « Pouvez-vous me dire où je dois ranger l'album de Naphtaline Fortier « Lili plume ». La réponse ne se fit pas attendre et arriva du fond de la classe : « Dans ton cul ! ». Amis poètes bonsoir !








Nousantra :


Description :

Nousantra
Femme de 53 ans.
Mère d'un enfant non désiré.
Aigrie par la vie. Misanthrope jusqu'au bout des ongles.


Origines :

Orpheline de naissance, elle forge son caractère au sein de familles d'accueil plus ou moins accueillantes. Émancipée à l'âge de 16 ans, elle trouve domicile chez son professeur de sciences humaines qui décide assez rapidement d'expérimenter le viole... au profit de la science, bien sûr !


Activités :

D'abord mère célibataire jusqu'à ce que les services sociaux considère qu'elle n'était pas « prête »... et les préservatifs alors ! Puis maître chien dans les couloirs d'un centre commercial, jusqu'à l'amputation du bras d'un client qui avait laissé glisser sa main sur ses fesses. Alors elle s'est lancée dans une reconversion pour devenir surveillante dans un établissement pénitencier.


Loisirs :

Rendre une visite quotidienne à son psy, afin d'atténuer son aversion pour l'ensemble de l'espèce humaine. Jeter des cailloux sur l'autoroute depuis le pont. Promener son Pitbull Cerbère dans les squares pour enfants. Se garer sur les places handicapées. Mélanger les ordures ménagères et les déchets à recycler. Récupérer son fils au commissariat avec un retard de plusieurs jours.


Rêve :

Participer à une campagne de castration au ciseau de bois.


Anecdote :

Le 21 novembre 1987, dans la salle d'attente de son gynécologue, assise non loin d'une jeune fille en pleure, qui tenait son ventre rond. Elle s'agace et lui lance : « À ton âge j'étais déjà enceinte, et tu vois, j'en suis pas morte !
- Mais je suis trop jeune... je ne suis pas prête...
- Eh ben fallait y penser avant. »
Le devoir de mémoire, c'est pas donné à tout le monde !









Noubamba :


Description :

Noubamba
Enfant de 12 ans.
Curieux. Les yeux malicieux.


Origines :

Parents absorbés par leur travail et compensant leur absence par une abondance de cadeaux et d'activités en milieu associatif. Il doit apprendre à se débrouiller seul.


Activités :

En classe de 3ème car précoce, il ne manque pas de se faire bousculer dans les couloirs. Il devient délégué de classe en promettant d'éviter les avertissements lors des conseils de classe... ce qu'il réussit avec brio.


Loisirs :

Judo, natation, rugby, piano, guitare, peinture et balade en vélo entre chaque activité. Autrement il voyage beaucoup sur le net et adore partager ses découvertes musicales et artistiques.


Rêve :

Faire les plus grandes scènes du monde avec son groupe d'électro-jazz.


Anecdote :

Le 13 Octobre 2011, alors qu'il venait d'acheter le dernier album de Frederika Stahl, il assista à une confrontation entre une caissière et un client qui tentait de passer en caisse prioritaire. « Monsieur, vous voyez bien que la dame qui est derrière vous est en fauteuil roulant, vous n'avez donc pas la priorité ! S'exclama la caissière.
- Je ne bougerai pas de cette caisse, regardez, j'ai des enfants de bas âge ! » criait-il en montrant ses deux enfants qui avaient entre 1 et 3 ans.
Noubamba s'approcha du monsieur, lui tapota sur l'épaule pour attirer son attention et lui dit : « Mais Monsieur, si vous considérez que d'avoir des enfants c'est un handicap, alors il ne fallait pas en faire ! »
La vérité sort toujours de la bouche des enfants !